Erepday 2014 : de Wam référencement à Dorcel, retour sur la journée de l'e-reputationErepday 2014 : de Wam référencement à Dorcel, retour sur la journée de l'e-reputation

Le 19 juin 2014 se déroulait à Mulhouse la 4ème édition de l'Erepday, une journée dédiée à l'e-reputation et community management. Près de 500 inscrits à l'évènement, une grande salle de cinéma climatisée (les fidèles de l'Erepday comprendront) et confortable au Kinépolis, des équipes au taquet, des intervenants enthousiastes (et ayant presque tous survécus à la grève SNCF), un public très studieux et beaucoup d'informations et de partages en tout genre tout au long de la journée.

Pour suivre l'évènement vous pouviez via Twitter avoir un aperçu grâce au live tweet, mais si vous l'avez manqué vous pouvez vous rattraper en consultant des comptes rendus de plusieurs participants sur leur blogs/sites (Google est votre ami). De mon côté j'ai pris le parti de vous proposer un compte-rendu détaillé (et donc long… très long…), vous êtes prévenus.

Grosse journée qui a débuté à 9h00 ce jeudi par un petit déjeuner convivial avant que tout le monde soit invité à s'installer dans la salle 9 pour débuter les interventions. Christophe Thil ouvre le bal, le Maire de Mulhouse (himself) Jean Rottner prend également la parole pour souligner son soutien à cette initiative, voilà le niveau est donné et le programme de la journée peut se dérouler :

1- SEO Mobile en 2014 7- Interview G. Faribeault de Dorcel
2- Enquête sur les CM 2014 8- Vers un sense-making des crises 2.0 ?
3- Table ronde – Social TV 9- Réseaux sociaux en entreprise
4- Klout 10- Design emotionnel
5- Start Up Week-End Mulhouse 11- Introduction à la Big Data
6- Mythes et légendes de l’e-réputation 12- Conclusion

 

Et si les concepts d'E-reputation, de community management, etc., vous sont toujours étrangers, voici un rappel en vidéo fait par Nicolas Catard de Begeek à visionner avant de poursuivre :

1- Point référencement – SEO Mobile par Wam referencement.

Cela devient un rituel chaque année de débuter la journée de l'Erepday avec un focus sur la question du référencement, et cette fois encore David et Florian ont réussi le pari d'expliquer à un public de tout niveau quelques règles essentielles pour avoir un bon référencement.

Avec l'essor de l'usage des smartphones et des tablettes, les règles du SEO évoluent pour prendre en compte ce nouvel usage des "internautes". Ce qu'il faut retenir :

  • Sur smartphone et tablette, le client passe en majorité par un moteur de recherche (48%) par rapport à un accès direct au site de la marque ou une application. Un bon référencement est donc conseillé.
  • Si le site mobile est bon, Google le classera mieux dans ses résultats organiques
  • Il est donc recommandé d'utiliser un site en "responsive design" (site web dont le design s'adapte automatiquement à l'appareil et résolution d'écran sur lequel il est visionné) car cela permet de ne pas avoir à multiplier les sites dédiés (desktop et mobile).
  • Dans le cas d'un responsive design, il ne faut pas bloquer l'accès aux CSS et Javascript à Google.
  • Il faut surtout rester vigilant sur la taille des images et surtout au temps de chargement de celles-ci. Un site trop long à se charger se verra sanctionné par rapport à un site rapide.
  • Vous pouvez utiliser un User Agent dans l'en-tête qui fait la différence d'OS ce qui permet aussi de personnaliser l'affichage.
  • Vous pouvez aussi utiliser Google Inapp Indexing pour aller plus loin dans l'indexation
  • Il faut éviter les redirections vers les pages d'accueil en cas d'accès mobile, c'est le cas sur certains médias et va être sanctionné dans les résultats Google.

Pour 57% des mobinautes, un site qui ne serait pas adapté au format mobile ne sera pas recommandé et favorisera le site concurrent s'il est adapté. Enfin 96% des recherches sur smartphone se font sur un critère de proximité. Il ne faut donc pas négliger ces visiteurs dans votre stratégie de développement sur le web.

Dans tous les cas une recommandation toujours valable pour desktop ou mobile, un titre de 65 caractères est optimal pour le référencement.

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2- Résultat de l'enquête sur les Community Manager par Flavien Chantrel

Flavien est souvent plus connu sous le nom de @moderateur et pour son blog du même nom. Cette enquête a été lancé la première fois en 2010, les résultats de cette année ont été dévoilés en avant-première lors de l'Erepday. Vous pouvez depuis les retrouver sur le blog du moderateur : http://www.blogdumoderateur.com/enquete-cm-2014/

Dans les grandes lignes, l'enquête 2014 c'est 760 répondants aux 70 questions mais alors quel est le profil des CM ?

  • majoritairement féminin
  • 75% ont moins de 30ans
  • plus forcément parisiens car 53% se déclarent en région
  • majoritairement bac +5 (issus de filière communication, marketing)
  • junior, pas ou peu d'expérience professionnel avant ce poste
  • seulement 1/6 se déclare Freelance (et c'est généralement des profils plus âgés)
  • les secteurs d'activité les plus fréquents sont le tourisme, les services et le commerce
  • en agence un CM peut s'occuper de 1 à 5 clients en moyenne mais certains ont déclarés jusqu'à 11 clients
  • le rôle du CM est surtout de jouer sur la notoriété de la marque, arrive ensuite le rôle de service client.
  • côté salaire, le salaire médian serait de 27k€

Bien d'autres chiffres sont à découvrir dans le résultat complet de l'enquête, n'hésitez pas à consulter le blog du modérateur pour en savoir plus :

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3- Table ronde : Social TV

Pour cette table ronde Damien Douani anime une discussion avec 3 professionnels intervenant dans l'univers de la social TV, une tendance forte qui suit également l’émergence des smartphones / tablettes et l'impact des réseaux sociaux.

Chez iTélé on découvre qu'une équipe de 3 personnes couvrent la partie digitale de 6h00 à 00h30, mais cela ne se limite pas à cette équipe puisque tous les journalistes sont mobilisés pour faire vivre la communication sur les réseaux sociaux. Ils ont appris à réagir également en dehors de ces plages horaires comme cela a été le cas avec la disparition du vol MH370. Ils communiquent des informations parfois différentes de ce qui passe à l'antenne notamment sur des sujets "buzz" pour faire réagir les internautes. Enfin le "stagiaire itélé et ses fautes" est devenu un vrai buzz qu'ils exploitent, c'est finalement un bon moyen d'humaniser la chaîne.

Du côté de Bigger Than Fiction, on se penche sur l'exemple de "Cut" une série diffusée sur France ô qui intègre un volet social important. Une série où le personnage principal invite à poursuivre sur les réseaux sociaux grâce à un système de photos inédites, l'objectif est de transformer le spectateur en fan social ce qui est le meilleur moyen de faire connaître l'émission. Les réseaux sociaux interviennent avant / pendant et après les émissions, Game of Throne de la chaîne HBO est d'ailleurs un des meilleurs exemple de l'ampleur du phénomène. Avant les émissions ils servent de relai pour des "teaser" et autres accroches, pendant ils vont accompagner le spectateur et après ils sont utilisés pour les remercier et les fidéliser.

Enfin SFR nous a présenté son opération "poker les bleus" (inciter les supporters à envoyer des messages aux bleus via une app Facebook, Twitter ou Vine) et la notion de live-panneauting. La coupe du monde de foot 2014 (#cdm2014) affirme la montée en puissance de Twitter. Lors des matchs amicaux se déroulant avant la coupe du monde, SFR a lancé son opération qui affichait des messages d'encouragement pour l'équipe de France directement sur les panneaux installés en bordure du terrain. Un système de dédicaces envoyées via Twitter avec le Hastag qui va bien, que les community managers SFR récupéraient et triaient en live avant de les envoyer en affichage sur les panneaux qui pouvaient être vu par les spectateurs (du stade et TV) mais aussi les joueurs (enfin s'ils ne regardaient pas que le ballon). En amont de l'évènement le concept avait été présenté via une vidéo Vine diffusée sur les réseaux sociaux. Un bel exemple d’interaction entre les réseaux sociaux et la TV.

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4- Klout par Philippe Duhot

Quel rôle donner à Klout dans une stratégie d'influence ?

On est tous conscient maintenant que le digital est un élément majeur dans la décision d'achat. A plusieurs niveaux le net va relayer des recommandations, on trouve plusieurs groupes d'influenceurs :

  • Les leader d'opinion (ex : les stars) : caution d'image
  • Les journalistes et blogueurs : recommandation
  • Les influenceurs actifs sur les réseaux sociaux : visibilité
  • Les fans des marques : empathie

Klout mesure cette popularité sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, et d'autres) avec un score compris de 1 à 100. Malgré un algorithme controversé, il est assez populaire aux USA, un peu moins en France pour le moment. Il prend notamment en compte votre audience (nb de fans/followers…), l'amplification et relai de ce que vous publiez sur les réseaux et l'impact sur la communauté.

Certaines marques comme RedBull exploitent Klout dans leur stratégie digitale. En France, Orange a tenté l'expérience Klout pour cibler des influenceurs les résultats sont plutôt bons. Quelques chiffres de la campagne Klout Perks Orange:

  • 247 influenceurs
  • 12 000 contenus
  • 12.6M d'internautes exposés aux messages
  • 55 200 000 impressions

On n'est pas dans une campagne de communication artisanale, on est plus dans un process industriel, et notamment grâce à Instagram qui viralise les photos rapidement. Cependant Klout à ses limites :

  • Il est peu répandu / utilisé en France
  • Son algorithme est flou ce qui laisse sceptique
  • Il est difficile d'y cibler les bons leaders d'opinion pour la France
  • Toute la logistique passe par Klout USA (contact des influenceurs, récupération des adresses postales…)

Klout est donc un indicateur qui pourrait se développer en France mais pour le moment il n'est pas forcément le mieux placé pour des opérations e-influenceur.

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5- Projet gagnant du Startup Weekend Mulhouse

Le Weekend du 13 au 15 juin 2014 était organisé le premier Startup Weekend à Mulhouse. Le projet émergeant après 54h de travail acharné a été présenté à l'occasion de l'Erepday. Enfin c'est plutôt un teasing que nous avons eu, il ne faudrait pas trop en dire avant que le projet voit le jour.

"Challenge Job" est donc le projet à suivre, objectif remettre le salarié et surtout ses compétences au centre du recrutement et donc insuffler un nouveau mode de recrutement. Bonne chance à eux !

En attendant c'est l'heure de la pause déjeuner, moment de convivialité tant attendu lors de l'Erepday, sponsorisée par Rhenatic après quelques mots de son président Romain Spinali.

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6- Mythes et légendes de l'E-reputation par Frederic Martinet

A l'origine Camille Allouin devait présenter cette conférence mais grâce à la SNCF (ironie) et sa grève nous avons été privés de sa présence, c'est finalement Frederic Martinet qui a fait la présentation sur la base du travail de Camille. Voici quelques notions que j'en ai retenu :

  • L'opinion est propre à l'individu, il n'est pas possible de faire une e-reputation unique. Elle doit s'adapter au contexte et à la cible.
  • La réputation se construit d'images mentales. On connait tous des marques qui vendent du rêve. Par contre il ne faut pas réduire la communication à l'affectif/cognitif, sous peine de ne plus oser prendre de risques et de ne communiquer que par des LOLcats (bébés et autres images liées à l'affectif).
  • Les internautes n'ont pas le même usage du web, il n'est pas possible d'en tirer une image globale.
  • L'individu a une valeur et la réputation est un calcul. Plusieurs méthodes de calcul existe dont le Synthesio Rank, mais étrangement il existe autant de façon de calculer que de résultats possibles. Finalement cette réputation vise surtout à personnaliser une relation.
  • Chris Anderson (Google) le dit "votre marque n'est pas ce que vous en dîtes mais ce que Google en dit". Hors Google ne dit pas la même chose à tout le monde. Et à trop se concentrer sur les algorithmes et sur l'aspect technique on en oublie le sens donné par le public.
  • Notoriété et influence, la viralité et les influenceurs dépendent du contexte. Le contenu est plus important que celui qui le diffuse, même si les influenceurs peuvent servir d'amorce mais cela ne se mesurera qu'après coup autant prendre soin de tout son public.
  • Ethique, quelles sont les limites de la réputation, du nettoyage ou du droit à l'oubli ? Qu'est ce qui peut-être collecté comme données personnelles (big data) ? Pourquoi en arrive-t-on à faire une loi contre les faux avis ?

En bref les bonnes recettes en e-reputation n'existent pas, chaque recette doit être unique, il n'existe pas de techniques magiques.

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7- Interview Dorcel de Ghislain Faribeault

On retrouve Damien Douani dans le rôle de l'interviewer et Ghislain Faribeault, VP médias Marc Dorcel & Dorcel TV comme invité pour la conférence très attendue de l'édition 2014 (on se demande pourquoi) et celle qui a surement eu le plus de succès lors de la journée. Qu'est ce que l'on peut en retenir ?

  • Cela peut surprendre mais le budget pub est de 0€
  • Tout est fait en interne ou presque, très peu d'agences sont impliquées, et le brainstorming est collectif
  • Un des plus gros buzz est issu d'un tweet lancé 5 minutes avant le dernier match de qualification pour la Coupe du Monde "Si les bleus se qualifient ce soir, ma VOD gratuite toute la nuit pour fêter ça !" et la France a gagné, le buzz a été tellement partagé sur les réseaux sociaux et médias que les serveurs Dorcel étaient down quelques minutes après la victoire mais ils ont très bien réagi pour palier au problème technique (et bad buzz).
  • Les fans et followers de Dorcel sont aussi à l'origine de certaines créations qui ont fait le buzz : Mikado – Mikadulte ou encore Rocco Sifreddi à la SNCF
  • Parmi les opérations qui ont été fortement relayées sur les médias traditionnels, il y a le sponsoring de la moto 69 inscrite au Dakar. Les goodies obtenus par le pilote indépendant lui ont permis de monnayer les services de mécaniciens pendant la course.
  • Pour trouver des idées de communications décalées, ils s’appuient beaucoup sur l'actualité et les évènements (Pâques, Noël,…), en se renouvelant car l'objectif est de faire des contenus et opérations uniques.
  • La censure / modération est très forte sur les réseaux sociaux (youtube interdit les "boobs", la pornographie / sexualité est bannie de Facebook…), ils doivent donc adapter leur communication pour rester dans les clous. On pense à tort que le sexe est partout, alors que finalement on est plus pudique maintenant que dans les années 80.
  • La notoriété de la marque est très forte, il est difficile de trouver des personnes qui ne font pas l'association "Dorcel = Film X"
  • D'ailleurs ils ne payent pas pour le placement de produits dans des films, et ceux qui leur demandent de l'argent sont renvoyés vers un concurrent, mais aucun concurrent n'a une notoriété aussi forte pour que cela fonctionne.
  • Pas d'achat de fans, leur communauté de 32000 followers et 115000 fans est naturelle.
  • L'E-reputation est très suivie par Dorcel
  • Le lancement de Dorcelle 1er site X pour les femmes par des femmes s'est fait sans réaliser d'étude de marché préalable
  • Google sanctionne de plus en plus le porno, étrangement c'est surtout les sociétés officielles comme Dorcel qui en souffrent alors que les sites pirates / illégaux sont moins touchés.
  • Le business plan est fait sur 3 mois, et pas à moyen ou long terme, car il faut s'adapter en permanence.
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8- Vers un sense-making des crises 2.0 ? par Nicolas Vanderbiest

Nicolas Vanderbiest était déjà intervenu l'année dernière à l'Erepday sur le thème de la crise 2.0, c'est avec plaisir qu'on le retrouve cette année sur la scène. Par contre avec son intervention on se rend vite compte que rien n'a changé depuis l'année dernière dans la gestion des crises en ligne.

On sait pourtant que la réputation va agir directement sur l'image et l'influence d'une marque (en positif ou négatif) mais on oublie parfois que l'influence peut aussi agir sur l'image et pas toujours en positif et que l'image impactera la réputation. Bref il est temps de tirer les enseignements de ses erreurs et d'arrêter de chercher une visibilité éphémère par le buzz.

La phrase du jour sera surement celle-là "quand le sage montre la crise, l'idiot regarde le bad buzz".

On cherche tous à exister sur le web mais pour cela il faut se différencier sinon on n'existe pas. C'est souvent le détail qui fait la visibilité, en provoquant le buzz ou bad buzz.

Quelques artefacts de communication utilisés :

  • Le prétexte matériel comme appât (ex : Coppé et les pains au chocolat)
  • La conversation polarisée (ex : Amazon et ses drônes, on pourrait aussi citer des spécialistes en la matière comme Ryannair)
  • La fausse news insolite ou la fausse étude (ex : viagra féminin ou Oreo qui donnerait des effets digne de la cocaïne à des souris)
  • Le fake account (où l'art de nier être à l'origine du buzz si cela tourne mal)

Alors que pour bien communiquer il suffit :

  • d'une amorce engageante
  • de ne pas faire de discrimination
  • de communiquer au moment idéal (par exemple quand le pic de buzz redescent)
  • donner une notion de valeur

Pourquoi la notion de sense-marketing ? Parce que l'on peut apparenter les crises aux 5 sens humains et apprendre à les exploiter pleinement :

  • Le goût : l'importance d'identifier les actifs en jeux (une "crisounette" n'est pas une crise)
  • L’ouïe: l'importance d'aller au-delà du bruit
  • L'odorat: l'importance de tirer les vrais enseignements (avoir du flaire)
  • La vue: l'importance du détail
  • Le toucher: l'importance pour une organisation d'être ouverte sur le monde qui l'entoure
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9- Analyse des réseaux sociaux en entreprise et Big Data par Orange

Ce n'est pas la conférence qui m'a semblé le plus pertinente de la journée mais revenons un peu sur ce qu'il s'y est dit.

Orange a observé l’émergence de communautés au sein même de ses salariés, ils ont donc chercher à en savoir plus sur les liens entre les collaborateurs et l'ont modélisé :

– Qu'est-ce qui les relient : intérêts communs, liens hiérarchiques, autres ?

– Comment échangent-ils : par téléphone, mail, en réunion ou lors des pauses déjeuner ?

Souvent il s'agit de communautés métiers ( lien entre les commerciaux et experts) ou hiérarchiques mais parmi ces communautés on retrouve des leaders / influenceurs ou promoteurs. Il s'agit d'une personne qui fait le lien entre plusieurs groupes et dont le départ de l'entreprise pourrait créer un déficit dans la manière de communiquer des groupes.

Côté Big Data, j'avoue j'ai décroché mais le seul élément que j'ai retenu (et je ne suis sûrement pas la seule) c'est qu'Orange exploite les données sur la localisation des téléphones dans le cadre du Big Data et est amené à les revendre (bien sur de manière anonyme) à ses clients / partenaires ou des collectivités.

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10- Engager, convaincre et fidéliser vos internautes avec une expérience utilisateur par Jacinthe Busson

Parlons un peu de design émotionnel, Jacinthe est l'intervenante féminine du jour et elle nous parle de l'importance du design et de l'aspect visuel dans notre quotidien. Il est un peu dur de retranscrire son intervention plus visuelle que les autres mais pourtant très pertinente.

On ne se rend pas toujours compte à quel point le design des objets ou des sites internet peuvent nous influencer. Le logo, le design, les couleurs sont autant d'éléments qui vont jouer sur notre perception : perception de la qualité du produit/service, notion de confiance, compréhension claire du message (ou pas).

  • Le design des objets a évolué selon les besoins des utilisateurs, les matériaux et les technologies d'industrialisation. On note d'ailleurs une tendance à la personnification des objets du quotidien.
  • Les émotions sont un langage universel
  • Représentation par l'icône : les images peuvent améliorer la compréhension et la mémorisation des informations (exemple : le symbole des toilettes plus facilement compréhensible par un pictogramme que par des mots et plus universel)
  • Le rôle de la couleur : les couleurs permettent de donner un sens esthétique mais aussi une notion des priorités, de faire comprendre l'état d'un status par exemple (en utilisant le vert/orange/rouge)
  • L’esthétisme : le design d'un site va influencer le visiteur à revenir ou pas, s'il est beau il va générer une expérience positive.
  • Le mouvement : un logo qui peut vivre/bouger va donner une autre perception (ex: swisscom), cela permet aussi d'attirer l'attention sur un élément particulier à mettre en valeur. "Le mouvement c'est la vie"
  • Les 90 premières secondes sont cruciales comme le dit Stephane Plazza lors de la visite de biens immobiliers, cela s'applique également aux sites web et autres applications. Ces secondes peuvent définir si le prospect va devenir client ou fuir chez le concurrent.
  • Bien choisir les mots et la manière de les mettre en valeur va donner un autre sens à votre message. On peut jouer sur l'émotion (ex: pour se désinscrire de Facebook, le réseau joue sur l'affect en disant que vos amis n'auront plus de nouvelles de votre part et que vous allez leur manquer) bref choisir les mots, bien expliquer les étapes ou le fonctionnement de votre site de manière simple et visuelle.
  • Les critiques (lors d'un changement de design / identité visuelle) doivent être prise avec distance, il faut aussi parfois un certain temps aux utilisateurs pour s'adapter au changement et l'apprécier (ex : Deezer et son passage du noir au blanc).
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11- Introduction à la Big Data par Olivier Catherin

Je crois que c'est le buzz word 2014 : "big data", on ne sait pas encore tellement si il s'agit d'un nouveau mythe ou d'un eldorado mais essayons de comprendre ce qu'il se cache sous ce nouveau terme.

La problématique de la collecte d'informations a toujours existé. C'est d'ailleurs ce besoin de collecter, stocker et traiter des données (liées au recensement) qui a initié l'invention des premières machines informatiques.

Le big data peut permettre de mieux comprendre les interactions entre le client et l'entreprise. Mais pour bien appréhender le Big Data il faut connaître la notion de 3V :

  • Volumétrie
  • Vélocité
  • Variété

En terme de volume, on ne parle plus de gigaoctet, ni de terraoctet… non c'est maintenant c'est zettaoctet (soit 10 puissance 21 octets… oui ça commence à donner mal à la tête).

Bref cela engendre donc de nouveaux challenges :

  • Le stockage
  • La qualité des données
  • La visualisation des données et storrytelling
  • Les prévisions (algorithmes, réflexion statistiques)

"Ce n'est pas la taille qui compte", c'est aussi la qualité et la manière d'exploiter les données qui vont faire la différence.

"Think BIG (Data) start small (data)"

Erepday 2014 : de Wam référencement à Dorcel, retour sur la journée de l'e-reputation

Conclusion :

Une journée dense en contenu qui a su aborder des sujets complémentaires autour des thèmes de l'e-reputation, du community management et de la relation avec l'internaute/ client, avec intelligence. Il n'est pourtant pas toujours évident de se renouveler d'année en année (il ne faut pas oublier qu'on en est à la 4ème édition de l'Erepday, le résumé de l'année dernière est ici). D'un évènement un peu artisanal la première année, on aboutit maintenant à un évènement professionnel et reconnu dans le milieu.

J'ai voulu faire cette année un compte rendu plutôt exhaustif à destination de ceux qui ont manqué tout ou partie de l'évènement. J'espère sincèrement ne pas avoir dénaturé les propos des intervenants, ceci dit s'il y a des erreurs n'hésitez pas à me laisser un commentaire ou mail pour que cela soit corrigé.

Pour ceux qui ne sont pas restés jusqu'au bout, vous avez manqué le cocktail & networking de cloture avec du bon vin d'Alsace et les créations culinaires de Nicolas Lemoux (que je vous invite à découvrir), tant pis pour vous !

Comme chaque année je vais dire un bravo à Christophe Thil et son équipe de Blueboat, ainsi qu'à ADN Content, car c'est une sacré charge de travail d'organiser un évènement de la sorte pour des entreprises dont ce n'est pas le métier premier. J'ajoute aussi une pensée aux autres équipes de l'ombre comme Lumino Studio et Innov' events.

On se dit rendez-vous l'année prochaine pour l'édition 2015 ?

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